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  • Le sac DIAPHANES « SHUT YOUR EYES AND READ ! »

    Praemie: Le sac DIAPHANES « SHUT YOUR EYES AND READ ! »

    Sac de cotton, 38 x 42 cm

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We like!
DIAPHANES MAGAZINE No. 4

Le texte inconnu est une promesse

Michele Pedrazzi

The Next Bit: un corps à corps avec l’inconnu

 

Kybernetik für alle

Michael Schultze, 03.07.2017

Der Titel ist Programm. Dieses »in der hauptsache von 1962 bis 1967« geschriebene Werk ist nicht nur ein megalomanisch zusammengeclustertes Durchverdauen der bewegenden Theorien der späten 60er Jahre (Linguistik, Kybernetik,...

Materiality and corporeality

Kári Páll Óskarsson, 03.07.2017

The Three Marias is a highly interesting work of feminist literature, although it’s now largely forgotten outside of its native Portugal. In the early 70s, while the country was still...

Eine wahre Wundertüte

Nikola Duric, 03.07.2017

In Jugoslawien wurde viel publiziert und wenig weggeworfen. So hatte man die Möglichkeit, in staatlichen Galerien und Museen Ausstellungskataloge und Kunstzeitschriften für Pfennige zu schießen. Einen besonderen Platz in meinem...

American English

Hendrik Rohlf, 11.04.2017

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Magazine spécial

Jean-Luc Nancy

Après les avant-gardes

Il me semble que le mot « avant-garde » a toujours été pour moi une espèce de souvenir. J’ai dû l’entendre autour de 1960, alors que le surréalisme ne se portait déjà plus très bien. Presque en même temps je découvrais Bataille et Artaud, que n’accompagnait aucune étiquette d’avant-garde. Mais c’est l’ensemble du climat de pensée qui se modifiait de manière profonde dans les après-coups de la guerre.

Les avant-gardes – ou du moins ce nom : il ne s’agit que de son usage – ont eu d’emblée pour moi un goût de passé. D’arrière-garde, en somme. Je ne plaisante pas : je pense que le soupçon porté sur la nature militaire de la métaphore était déjà présent dans le contexte où je découvrais le mot. Pourquoi fallait-il que l’art opère comme une armée ? Il y avait un doute. Ce n’était pas tant l’idée de la lutte ou du combat qui était préoccupante...

ABO DE

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»Ineluctable modality of the visible: at least that if no more, thought through my eyes. Signatures of all things I am here to read, seaspawn and seawrack, the nearing tide, that rusty boot. Snotgreen, bluesilver, rust: coloured signs. Limits of the diaphane. But he adds: in bodies. Then he was aware of them bodies before of them coloured. How? By knocking his sconce against them, sure. Go easy. Bald he was and a millionaire, MAESTRO DI COLOR CHE SANNO. Limit of the diaphane in. Why in? Diaphane, adiaphane. If you can put your five fingers through it it is a gate, if not a door. Shut your eyes and see.


Rhythm begins, you see. I hear. Acatalectic tetrameter of iambs marching. No, agallop: DELINE THE MARE.


Open your eyes now. I will. One moment. Has all vanished since? If I open and am for ever in the black adiaphane. BASTA! I will see if I can see.


See now. There all the time without you: and ever shall be, world without end.«


James Joyce