Georges Perec: Was für ein kleines Moped mit verchromter Lenkstange steht dort im Hof?

Georges Perec

Was für ein kleines Moped mit verchromter Lenkstange steht dort im Hof?

Traduit par Eugen Helmlé

broché, 80 pages

ePub

»Der Krieg ist gar nicht hübsch, wirklich nicht. Ehrenwort, wir hätten am liebsten geheult.«

Das Moped gehört dem Unteroffizier Pollak Henri, der damit allabendlich von der Kaserne in den heimatlichen Montparnasse knattert, um sich durch Entledigung der Uniform in einen offenkundigen Zivilisten zu verwandeln und zu seinen Spezis zu stoßen, die bei reichlich Rotwein über Hegellius und Lukasch diskutieren. Da wird eines Tages sein Freund Kara- wie heißt er noch? Karasek? Karamalz? Karabambuli? in den Krieg nach Algerien einberufen – und will nicht. Was tun? Man tüftelt ein Drückebergerprogramm aus, das von der komplizierten Armfraktur über das Verrücktstellen bis zum vorgetäuschten Selbstmord reicht. Aber Karasowieso geht seine eigenen Wege.

Ein fröhlicher Anarcho-Text, in dem unter Aufbietung von Perecs gesamtem Arsenal an rhetorischen (Quatsch-)Figuren dem Pazifismus gehuldigt wird. Die kongeniale, einzigartig komische Übersetzung von Eugen Helmlé macht die Lektüre zu einem besonderen Vergnügen.

  • Algérie
  • Oulipo
  • guerre
  • amitié

»Jetzt hat das Buch wieder eine Chance, und die Leser haben auch wieder eine Chance, und wer sie diesmal nicht wahrnimmt, dem ist so wenig zu helfen wie dem blöden Gefreiten Kara-pfeifaufseinen Namen.« Jörg Drews, Süddeutsche Zeitung

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Georges Perec

Georges Perec

fut l'un plus importants représentants de la littérature française d'après-guerre. Fils d'un Juif polonais, Perec est encore un enfant quand l'armée allemande envahit la France. Son père, engagé volontaire dans l'armée française, meurt en 1940. Sa mère est déportée à Auschwitz en 1943, où l'on suppose qu'elle fut assassinée. Peu avant son arrestation, elle parvient à envoyer son fils en zone libre en le mettant dans un train de la Croix rouge, et lui permet ainsi d'échapper à la mort. Perec regagne Paris en 1945, où une de ses tantes l'adopte. Il entame des études d'histoire et de sociologie qu'il abandonnera rapidement, puis publie des articles dans la Nouvelle Revue française et Les Lettres nouvelles. De 1958 à 1959, il fait son service militaire dans un régiment de parachutistes à Pau.
Il épouse Paulette Petras en 1959 et occupe un poste de documentaliste à l'hôpital Saint-Antoine et au CNRS. En 1967, il entre à l'Oulipo, groupe de littérateurs et mathématiciens fondé par Raymond Queneau, dont le nom est l'acronyme de « Ouvroir de littérature potentielle ». Les écrivains membres de l'Oulipo, issus du Collège de 'Pataphysique, des cercles surréalistes et du Collectif Nicolas Bourbaki, se caractérisent par le fait qu'ils s'imposent certaines contraintes littéraires ou mathématiques pour la réalisation de leurs œuvres, comme par exemple de ne pas utiliser certaines lettres de l'alphabet : ainsi le texte La Disparition est-il composé sans le moindre « E ». Dans les années 1970, Perec se lance avec succès dans la réalisation de films. Il décède peu avant son 46e anniversaire d'un cancer des poumons.

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